ACTUALITÉ DU VIGNOBLE : La confusion sexuelle
La Confusion sexuelle
Une lutte biocontrôle
La confusion sexuelle est une technique de biocontrôle et collective en Champagne, qui permet de lutter contre les vers de la grappe.
Les larves issues de la ponte de la "tordeuse de grappe" (un papillon), perforent les bourgeons et les grains de raisin, ce qui favorise une chute de production mais aussi de la pourriture grise sur les grappes.
Pour lutter contre ces larves, les vignerons Champenois se retrouvent entre eux pour installer dans la vigne, des diffuseurs de phéromones, appelés "RAK". Ce sont des petites capsules que l'on accroche sur les fils de palissage.
Pour lutter contre ces larves, les vignerons Champenois se retrouvent entre eux pour installer dans la vigne, des diffuseurs de phéromones, appelés "RAK". Ce sont des petites capsules que l'on accroche sur les fils de palissage.
L'union fait la force !
"L'énergie déployée par les coordinateurs de site pour fédérer les vignerons autour de cette technique de biocontrôle est saluée. Une des clés du succès est l'efficacité de la technique, contrôlée chaque année depuis plus de 20 ans."
- La Champagne de Sophie Claeys -
Pour que la confusion sexuelle soit optimale, l'installation des "RAK" dans les vignes doit être collectif. Les vignerons participes tous ensemble à la pause des "RAK" pendant une journée pour un village. Ce qui permet d'optimiser le nombre de diffuseurs à l'hectare et par conséquent le coût. Il faut éviter une surconsommation de diffuseurs, tous les diffuseurs achetés doivent être posés, sinon ils seront perdus.
Pour que la confusion sexuelle soit optimale, l'installation des "RAK" dans les vignes doit être collectif. Les vignerons participes tous ensemble à la pause des "RAK" pendant une journée pour un village. Ce qui permet d'optimiser le nombre de diffuseurs à l'hectare et par conséquent le coût. Il faut éviter une surconsommation de diffuseurs, tous les diffuseurs achetés doivent être posés, sinon ils seront perdus.
Le principe :
Permet de protéger les raisins de l’appétit de chenilles de la cochylis et de l’eudémis, redoutables tordeuses de la grappe. Elle utilise pour cela les principes de la lutte par confusion sexuelle. Celle-ci consiste à diffuser en quantité dans l’atmosphère une copie de la phéromone naturelle émise par la femelle pour attirer les mâles de l'espèce visée de façon à les désorienter et à limiter les accouplements.
Il en découle moins d'accouplements, moins d'oeufs donc moins de dégâts causés par les chenilles.
Cette technique de biocontrôle ciblée est inoffensive pour les auxiliaires, ne laisse aucun résidu sur les raisins et dans le vin et respect l'environnement.
Il en découle moins d'accouplements, moins d'oeufs donc moins de dégâts causés par les chenilles.
Cette technique de biocontrôle ciblée est inoffensive pour les auxiliaires, ne laisse aucun résidu sur les raisins et dans le vin et respect l'environnement.
La pose des diffuseurs :
La pose se fait au tout début du premier vol. Une seule pose suffit pour protéger les vignes jusqu’à la vendange.
Les diffuseurs contenant les phéromones doivent être répartis de façon à couvrir de manière uniforme l’îlot concerné.
La densité préconisée est de 500 diffuseurs à l’hectare. La pose se fait en ligne ou en quinconce, sur le cep ou sur le fil, à raison d’un diffuseur pour 20 mètres carrés.
Il est recommandé de doubler le nombre de diffuseurs sur les bordures de la parcelle et de créer des zones tampons de 20 ou 30 mètres sur les parcelles voisines, avec une pose de diffuseurs identique, afin d’empêcher des femelles fécondées à l’extérieur de la zone sous confusion de venir pondre à l’intérieur.
Les diffuseurs contenant les phéromones doivent être répartis de façon à couvrir de manière uniforme l’îlot concerné.
La densité préconisée est de 500 diffuseurs à l’hectare. La pose se fait en ligne ou en quinconce, sur le cep ou sur le fil, à raison d’un diffuseur pour 20 mètres carrés.
Il est recommandé de doubler le nombre de diffuseurs sur les bordures de la parcelle et de créer des zones tampons de 20 ou 30 mètres sur les parcelles voisines, avec une pose de diffuseurs identique, afin d’empêcher des femelles fécondées à l’extérieur de la zone sous confusion de venir pondre à l’intérieur.
